
Le livre
Quel est le point commun entre Alzheimer, Parkinson, l’épilepsie, l’anémie, la fatigue chronique, le diabète, la myofasciite à macrophages, l’asthme ? Toutes ces maladies mettent en cause de trop fortes doses d’aluminium. Or ces doses sont sous-estimées par les autorités sanitaires.
Que dire des vaccins obligatoires (diphtérie, tétanos, poliomyélite) imposés aux enfants dont la totalité concentre jusqu’à 8d’aluminium alors que le seuil critique s’établit à 1,5 mg par dose ? Que penser du « syndrome de la guerre du Golfe », dont souffrent plus de 175 000 soldats, qui ne serait pas dû aux gaz eux-mêmes, mais aux batteries de vaccins préventifs que ces hommes ont subis ?
L’auteur, Virginie Belle, journaliste, a rencontré des témoins qui pour la première fois brisent la loi du silence.Cette enquête s’appuie aussi sur les conclusions récentes des plus grands spécialistes de la santé : le Comité consultatif mondial de l’OMS, les recherches de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, du Comité supérieur d’hygiène publique de France, de la Direction générale de la santé, et de nombreuses études scientifiques internationales.
Aluminium et santé : pour une approche équilibrée et raisonnée
L'AFA constate qu'il s'agit d'un livre à thèse, construit autour de la question des vaccins, et non d'une enquête menée à charge et à décharge, distinguant chacune des utilisations incriminées. Un grand nombre des études citées sont anciennes, bien connues des spécialistes et ont été contredites depuis (certaines par des études multicentriques) ; seules les hypothèses alarmistes, s'appuyant pour l'essentiel sur des opinions isolées, sont données pour vraies.
L'AFA souligne qu'aucune expertise collective internationale ou française ne vient étayer le parti pris de l'auteur ; elle s'étonne du jugement sans nuance porté à l'encontre de l'AFSSAPS, ouvertement accusée de faillir à sa mission.
L'AFA rappelle que les organismes d'expertise collective comme l'AFSSA, l'AFSSAPS et l'InVS, ont été créés pour résoudre l'éternel conflit entre des études scientifiques souvent nombreuses et inégales. Pluridisciplinaires et indépendants des intérêts privés, ces organismes fondent leurs évaluations de façon contradictoire selon la méthode de la peer review, ce qui permet aux Etats de construire des politiques de santé fiables et adaptées, fondées sur des connaissances solides.
L'industrie de l'aluminium a toujours apporté la plus grande attention aux questions de santé et de sécurité et continuera de le faire en s'appuyant sur les conclusions des expertises collectives, seuls cadres crédibles et stables pour les politiques publiques et l'activité industrielle.
L'AFA précise que si les substances improprement dénommées « aluminium » dans le livre ne représentent qu'un enjeu industriel infime pour ses adhérents, l'image du matériau est néanmoins gravement et injustement agressée. Elle veillera donc aux suites avec la plus grande attention.
Découvrir le livre « Quand l'aluminium vous empoisonne... Enquête sur un scandale sanitaire », de Virginie Belle aux Editions Max Milo, 256 pages.