
Parmi les « nutrinautes », 70 % des femmes et 52 % des hommes préfèreraient peser moins. Même chez les sujets de poids normal, 58 % de femmes et 27 % d’hommes souhaitent perdre des kilos.
Parmi tous ceux qui désirent maigrir, 67 % des femmes et 39 % des hommes ont fait un régime une fois dans leur vie.
Dans un échantillon de plus de 18.000 internautes ayant déjà fait un régime, 28 % des femmes et 14 % des hommes ont suivi plus de 5 régimes. Environ 36 % des femmes et 18 % des hommes commencent entre 18 et 25 ans.
Des régimes très divers…
Les nutrinautes qui se prescrivent eux-mêmes des régimes font des choix divers : 31 % adoptent les régimes très médiatiques (Dukan, Cohen, etc.), 23 % privilégient le « régime maison » sans méthode particulière, 10 % les régimes du type Weight Watchers, et 35 % se contentent de suivre les recommandations nutritionnelles du Programme national nutrition santé (PNNS) : alimentation variée, diminution des quantités consommées et des grignotages, limitation des aliments gras sucrés, activité physique…
Et des résultats douteux
En majorité, les adeptes des régimes estiment que la perte de poids ne se maintient pas à 6 mois. Voire qu’elle est suivie d’une prise de poids… Deux tiers de ceux qui ont suivi plus de 5 régimes les trouvent inefficaces. Les régimes à la mode semblent efficaces surtout à court terme. A long terme, les meilleurs résultats sont obtenus chez ceux qui suivent les recommandations nutritionnelles du PNNS. Les régimes en vogue, les régimes concoctés maison, les substituts de repas, les produits diététiques… ont tous de moins bonnes performances sur la durée. Et sont sources de beaucoup de complications dans la vie quotidienne.
Mieux vaut écouter l’ANSES et la HAS [3]
En 2010, un rapport de l’ANSES soulignait l’inefficacité des régimes amaigrissants et leurs risques pour la santé, liés au déséquilibre alimentaire et à des apports nutritionnels inadéquats. En 2011, la HAS recommandait aux médecins de mettre en garde leurs patients contre les dangers des régimes à répétition. Sans un avis autorisé et sans suivi médical personnalisé, les candidats au régime risquent de faire pire que mieux.
Les hommes s’y mettent… sans plus de succès !
[1] www.etude-nutrinet-sante.fr
[2] Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
[3] Haute Autorité de Santé.