
Tous ceux qui avaient la possibilité de lire les étiquettes avaient des apports caloriques plus faibles que ceux qui ne les lisaient pas. L’expérience semble confirmée par une enquête menée auprès d’un échantillon représentatif des Américains adultes. Près de 44 % d’entre eux regardent l’étiquette avant d’acheter un produit alimentaire. Et ces demandeurs d’information ont globalement des apports énergétiques moins importants que les autres.
Avec moins de gras, moins de sel, moins de fibres et moins de sucres. Principalement, ils mangent moins ! Les auteurs de l’enquête estiment que l’étiquette peut être un « outil de santé publique », utile pour améliorer les comportements alimentaires. Prudemment tout de même, ils pensent que les changements que permettrait d’obtenir le seul étiquetage ne seraient pas très significatifs pour améliorer la santé…
(Journal of the American Dietetic Association, volume 110, n° 7, p. 1094-1097. - Journal of the American Dietetic Association, volume 110, n° 8, p. 1233-1237.)