
Pourtant, le rapport au ventre reste ambivalent comme l'indique les 56% des Français qui estiment se sentir bien ou plutôt bien dans leur ventre contre 44%. Dans le dialogue avec les proches à propos de son ventre, on retrouve cette même égalité : pour 49% des Français, le ventre est un sujet trop intime pour en parler alors que 51% des Français n’hésitent pas à le faire.
Trois Français sur quatre disent ressentir des émotions au niveau du ventre : pour 81% d’entre eux, il s’agit de stress et d’angoisse ; 58% parlent de trac ; 28% évoquent les termes d’amour ou d’émoi amoureux (avec une forte prévalence chez les moins de 35 ans (41%)).
Les Français privilégient des méthodes simples pour se sentir mieux dans leur ventre telles le sport pour 57% d’entre eux et les aliments et boissons pour 48%. Tandis que le recours à des vêtements adaptés pour 44% des personnes interrogées peut sans doute être considéré comme un ajustement à une situation que l’on ne peut changer.
Un Français sur deux aimerait améliorer l’aspect esthétique de son ventre, quand 21% (dont 28% de femmes) voudraient ne plus avoir de problèmes de transit. Le lien entre le moral et l’état de son ventre est clairement établi : pour 66% des Français, être mieux dans son ventre permet de se sentir mieux dans sa tête.
[1] Baromètre Ipsos Santé/Activia « Mon ventre en positif » : Etude réalisée en décembre 2010 auprès d’un échantillon national représentatif de 1019 personnes âgées de 16 à 64 ans, interrogées on-line par l’institut Ipsos Santé.
[2] Etude Ipsos-Activia « Les Français et leur ventre » mai 2008.
Source : Alexandre Glouchkoff