
Dans la famille diabète - famille
nombreuse - on trouve le type 1
(notre pancréas ne produit plus
d’insuline) et le type 2 (l’insuline produite
n’est plus assez efficace ou notre
organisme ne l’utilise plus correctement).
De vrais sales types dans tous
les cas mais, pour une fois, c’est le n°2
qui est le plus en vue.
2 millions de personnes sont aujourd’hui touchées en France par cette forme de diabète (150 000 pour le type 1) dont la progression est objectivement préoccupante (+4,5% cette année). Sans compter tous les diabétiques non-dépistés…
Prévention : le plus simple est le mieux
L'apparition du diabète de type 2 est étroitement liée au mode de vie. Environ 80% des personnes diabétiques de ce type souffrent d’abord d’un surplus de poids ou sont obèses. La stratégie préventive est alors d’une navrante banalité : rééquilibrage des habitudes alimentaires et augmentation de l’activité physique en constituent le noyau dur. Le noyau est dur, mais modifier ses comportements quotidiens l’est tout autant. S’il est possible de retarder l’apparition du diabète de plusieurs années et même de le bloquer, les bonnes intentions ne suffisent pas.
Se faire aider par un nutritionniste s’impose vite comme un point de passage obligé, surtout lorsqu’à des facteurs de risques liés au comportement se surajoute un terrain génétique défavorable. Le diabète de type 2, maladie de la malbouffe et de la sédentarité, est aussi une maladie héréditaire : avoir un parent diabétique suffit à multiplier par deux le risque de le devenir soi-même. Merci maman, merci papa !
Pour en savoir plus, consulter le site de l'Association Française des Diabétiques : www.afd.asso.fr