
Une autre conséquence retient aujourd’hui l’attention des médecins : le déficit en vitamine D pourrait aggraver le risque cardiovasculaire, car il semble avoir des relations avec l’obésité, le diabète et l’hypertension artérielle. Plusieurs études suggèrent qu’un déficit en vitamine D est plus fréquent chez les patients obèses ou diabétiques et serait en lien avec le syndrome métabolique. La carence en vitamine D pourrait aggraver le diabète de type 2 et même être un facteur favorisant du diabète de type 1.
Enfin, une relation a été établie entre de faibles taux sanguins de vitamine D et la sévérité de l’obésité. Chez des femmes en excès de poids faibles consommatrices de calcium (moins de 600 mg/jour), des apports de calcium et de vitamine D ont permis de constater une perte de poids et de masse grasse, et même d’améliorer le profil lipidique. Tous ces effets de la vitamine D restent à évaluer plus précisément, mais ils font entrevoir l’espoir de participer à une meilleure prévention des maladies cardiovasculaires.
(La Revue de Nutrition Pratique, n°24, p. 109-114.)