
Pas de régimes, sans un encadrement médical
Faire un régime comporte des risques biologiques et psychologiques, lorsqu’ il n’y a pas de suivi médical. En effet, il n’y a pas de régime unique : les besoins sont différents selon l’âge, la perte de poids escomptée, l’activité physique et .l’individu en lui-même. Car même si aujourd’hui le lien entre nutrition et santé n’est plus à démontrer, il est important de rappeler que se mettre au régime n’est pas sans conséquence. C’est pourquoi l’agence recommande « d’être suivi par un médecin, nutritionniste, ou diététicien ».
Se mettre à la diète augmenterait les risques de surpoids
Aujourd’hui en France, le surpoids et l’obésité qui représentent respectivement 32% et 15% des personnes de plus de 18 ans constituent un enjeu de santé publique majeur. Pour l’Anses « une des conséquences de ces deux phénomènes est le développement de pratiques variées incluant de nombreux régimes, souvent mis en oeuvre sans justification, ni suivi médical ».
Une seule règle : suivre des principes nutritionnels simples et faire de l’exercice
D’après Isabelle Parmentier : « il y a un phénomène de mode autour de l’alimentation et de la nutrition mais également une cacophonie dans les messages. Trop de messages sont diffusés et forcément on s’y perd !
Notre principale volonté est de revenir à des messages de bon sens, simples, compréhensibles et identifiables pour chacun. Une alimentation équilibrée signifie non seulement des apports nutritionnels corrects, une activité physique mais aussi le plaisir de manger.
De plus, pour certaines populations comme les femmes enceintes ou les adolescentes, un régime non justifié peut avoir des conséquences encore bien plus graves, il faut aussi communiquer sur ces risques ».